Mort annoncée du modèle intègre
Face à l'explosion du coût des usines, les fabricants
Face à l'explosion du coût des usines, les fabricants
de puces, hormis Intel, réduisent leurs capacités
de production au profit de sous-traitants
asiatiques. Et se concentrent sur la conception.
Accord: Freescale, l'ancienne branche
asiatiques. Et se concentrent sur la conception.
Accord: Freescale, l'ancienne branche
semi-conducteurs de Motorola,
rejoindra l'alliance technologique
rejoindra l'alliance technologique
conduite par IBM pour développer des
puces de nouvelle génération.
L'industrie des semi-conducteurs bascule-t-elle ? « Le modèle tout intégré,avec des groupes qui conçoivent, développent et fabriquent, a vécu »,répond Didier Scémama, analyste chez ABN AMRO à Londres. Certes, tous ne deviennent pas « fabless », sans usines, comme les américains Broadcom ou Qualcomm. Mais hormis Intel, qui a suffisamment de réserves financières,
tous ceux qui possèdent encore des capacités de production les abandonnent peu à peu pour se focaliser sur la conception. Au grand bénéfice des fondeurs, ces industriels tels TSMC, UMC ou Chartered, qui ne fabriquent que pour des tiers. En 2006, leurs ventes ont augmenté de 22%, alors que lemarché global des semi-conducteurs progressait de 8%, selon l'institut d'études IC Insights. Ce basculement s'explique d'abord par l'explosion descoûts. «Aujourd'hui, une usine de dernière génération vaut au minimum 3 milliards de dollars», explique James Hines, directeur de recherches au Gartner.
Une facture qui ne risque pas de diminuer. En cause, la finesse
avec laquelle sont gravés les circuits sur une puce.
Actuellement, les industriels les plus avancés travaillent en 65
nanomètres. Mais les prochaines générations - 45 et 32 nanomètres - sont
déjà programmées.
A ce niveau de miniaturisation, les fabricants se
puces de nouvelle génération.
L'industrie des semi-conducteurs bascule-t-elle ? « Le modèle tout intégré,avec des groupes qui conçoivent, développent et fabriquent, a vécu »,répond Didier Scémama, analyste chez ABN AMRO à Londres. Certes, tous ne deviennent pas « fabless », sans usines, comme les américains Broadcom ou Qualcomm. Mais hormis Intel, qui a suffisamment de réserves financières,
tous ceux qui possèdent encore des capacités de production les abandonnent peu à peu pour se focaliser sur la conception. Au grand bénéfice des fondeurs, ces industriels tels TSMC, UMC ou Chartered, qui ne fabriquent que pour des tiers. En 2006, leurs ventes ont augmenté de 22%, alors que lemarché global des semi-conducteurs progressait de 8%, selon l'institut d'études IC Insights. Ce basculement s'explique d'abord par l'explosion descoûts. «Aujourd'hui, une usine de dernière génération vaut au minimum 3 milliards de dollars», explique James Hines, directeur de recherches au Gartner.
Une facture qui ne risque pas de diminuer. En cause, la finesse
avec laquelle sont gravés les circuits sur une puce.
Actuellement, les industriels les plus avancés travaillent en 65
nanomètres. Mais les prochaines générations - 45 et 32 nanomètres - sont
déjà programmées.
A ce niveau de miniaturisation, les fabricants se
heurteront aux limites physiques des matériaux.
Et devront investir dans de nouveaux procédés de fabrication.
LA FABRICATION PERD DE SA VALEUR AJOUTÉE
Incapables de suivre, les fabricants intégrés de
LA FABRICATION PERD DE SA VALEUR AJOUTÉE
Incapables de suivre, les fabricants intégrés de
puces se tournent d'autant plus facilement
vers les fondeurs que leurs usines ne leur
permettent plus de de se différencier..........................
La France compte une dizaine d'usines de semi-conducteurs souvent orientées vers le développement technologique et les petites séries.
Alors qu'Altis, à Corbeil-Essonnes, cherche toujours un repreneur, MHS
Electronics, l'ex-usine nantaise d'Atmel, se spécialise dans le biomédical
et l'aéronautique.....................
A Caen, NXP (ex-Philips) met au point des puces radio-fréquences (RF)
tandis qu'à Rousset (Bouches-du-Rhône) STMicroelectronics développe descapteurs d'images pour mobiles. A Grenoble, e2V Semiconductors fabrique dans une ancienne usine d'Atmel des composants RF et mise sur l'imagerie professionnelle. Le plus gros site reste Crolles 2 qui associe
STMicroelectronics etTSMC, Freescale et NXP ayant annoncé leur
désengagement.
La France compte une dizaine d'usines de semi-conducteurs souvent orientées vers le développement technologique et les petites séries.
Alors qu'Altis, à Corbeil-Essonnes, cherche toujours un repreneur, MHS
Electronics, l'ex-usine nantaise d'Atmel, se spécialise dans le biomédical
et l'aéronautique.....................
A Caen, NXP (ex-Philips) met au point des puces radio-fréquences (RF)
tandis qu'à Rousset (Bouches-du-Rhône) STMicroelectronics développe descapteurs d'images pour mobiles. A Grenoble, e2V Semiconductors fabrique dans une ancienne usine d'Atmel des composants RF et mise sur l'imagerie professionnelle. Le plus gros site reste Crolles 2 qui associe
STMicroelectronics etTSMC, Freescale et NXP ayant annoncé leur
désengagement.
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