Stress au travail : Xavier Bertrand promet d'enquêter sur ce mal mercredi 12 mars 2008 15h29 Recevant mercredi le rapport Légeron sur le stress au travail, le ministre du Travail a promis de lancer une grande enquête nationale sur le sujet qui s'attardera notamment sur les spécificités des différents secteurs d'activité. Mais les premières mesures concrètes ne devraient pas voir le jour avant 2009.
Le stress au travail ne conduit pas toujours à des conséquences aussi dramatiques que le suicide mais c'est bien l'accumulation de cas de morts sur le lieu de travail qui a permis de tirer la sonnette d'alarme. Renault, PSA, EDF, Areva, IBM, plus récemment La Poste, France Télécom, ou encore les banques HSBC ou BNP-Paribas : de nombreuses entreprises ont en effet été confrontées ces dernières années au suicide d'un ou plusieurs salariés sur leur lieu de travail. Pour faire le point sur ce sujet, Xavier Bertrand a demandé un rapport.
Ce document, baptisé rapport Légeron, doit être rendu au ministre du Travail mercredi. Il s'agit de définir, mesurer et prévenir ce phénomène qui pousse certains salariés au suicide. "Je souhaite que l'on puisse prendre en compte la question du stress au travail aujourd'hui parce que c'est un impératif : (quand) on s'épanouit dans son travail, on travaille bien", avait expliqué Xavier Bertrand.
Mais la nomination du médecin psychiatre Patrick Légeron, également PDG d'un cabinet de conseil de gestion du stress en entreprises, a suscité l'inquiétude de certains spécialistes du sujet. Car si les entreprises sont de plus en plus nombreuses à reconnaître la réalité du stress au travail, elles y remédient souvent via des cabinets de conseil qui proposent des programmes de "gestion individuelle du stress". Les syndicats et les associations privilégient eux des solutions collectives.
Selon La Tribune, un nouveau salarié d'un prestataire de services travaillant au Technocentre de Renault à Guyancourt dans les Yvelines s'est suicidé fin février. Trois salariés du site de Guyancourt avaient mis fin à leurs jours entre novembre 2006 et février 2007, suscitant une vive émotion au sein et en dehors du groupe Renault.
Ce document, baptisé rapport Légeron, doit être rendu au ministre du Travail mercredi. Il s'agit de définir, mesurer et prévenir ce phénomène qui pousse certains salariés au suicide. "Je souhaite que l'on puisse prendre en compte la question du stress au travail aujourd'hui parce que c'est un impératif : (quand) on s'épanouit dans son travail, on travaille bien", avait expliqué Xavier Bertrand.
Mais la nomination du médecin psychiatre Patrick Légeron, également PDG d'un cabinet de conseil de gestion du stress en entreprises, a suscité l'inquiétude de certains spécialistes du sujet. Car si les entreprises sont de plus en plus nombreuses à reconnaître la réalité du stress au travail, elles y remédient souvent via des cabinets de conseil qui proposent des programmes de "gestion individuelle du stress". Les syndicats et les associations privilégient eux des solutions collectives.
Selon La Tribune, un nouveau salarié d'un prestataire de services travaillant au Technocentre de Renault à Guyancourt dans les Yvelines s'est suicidé fin février. Trois salariés du site de Guyancourt avaient mis fin à leurs jours entre novembre 2006 et février 2007, suscitant une vive émotion au sein et en dehors du groupe Renault.
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