
Départ en fanfare à Lyon pour la campagne Prud’hommes Première étape du Tour de France de François Chérèque, le meeting de Lyon a permis aux militants de prouver à quel point ils sont en phase avec les salariés.
« Si on cherche la CFDT, on la trouve ! » En jouant sur le titre de son dernier livre, lors du meeting prud’homal de Lyon, François Chérèque n’a pas trahi les faits.
Ils étaient plus de 2 000 militants, adhérents et très proches sympathisants d’Auvergne et de Rhône-Alpes rassemblés, ce jeudi 2 octobre, au Parc des expositions de Lyon, entièrement relooké aux couleurs de la CFDT. Munis de drapeaux, de cornes de brume et de sifflets, les participants ont chauffé la salle, plaçant le rassemblement sous le signe de la mobilisation et de la convivialité. « Parce qu’on est aussi là pour se faire plaisir », a insisté François Chérèque
Une campagne en phase avec les salariés
Six militants ont raconté leur vécu, prouvant que les trois thématiques de la campagne – pouvoir d’achat, sécurisation des parcours professionnels, vie au travail – sont bien « les trois sujets qui reviennent le plus dans les revendications des salariés », comme l’a dit François Chérèque. Il y avait là Daniel, qui œuvre à la frontière franco-suisse pour améliorer les conditions de travail de salariés soumis au moins-disant social. Samia a témoigné d’une grève de quinze jours dans une maison de retraite pour obtenir des hausses de salaires mais aussi tout simplement du respect. Christian, salarié d’une société d’autoroute, a vanté un syndicalisme « sans démagogie qui assume ses positions ». Valérie a expliqué son engagement par son refus de « certaines anomalies dans le travail : 15 heures par jours sans pause pour déjeuner ou même faire pipi, ce n’est pas acceptable ». Aujourd’hui candidate aux élections prud’homales, « parce qu’il est important d’être défendu, même quand on a commis une erreur » et que la défense d’un individu « permet souvent de rebondir sur des solutions collectives », elle a estimé que « le seul diplôme dont on a besoin à la CFDT, c’est la volonté ».
Des mots que les participants ont salués d’une salve d’applaudissements. Il y avait aussi Guy, conseiller du salarié, qui se consacre désormais à la défense de ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un représentant du personnel dans leur entreprise. « Une passion », a-t-il avoué. Michèle, enfin, est venue conclure cette séquence témoignage en rappelant à quel point les Pprud’hommes, en favorisant la conciliation avant de recourir à la sanction, étaient en phase avec l’esprit de la CFDT, qui privilégie la négociation constructive à la contestation stérile.
François Chérèque a pour sa part rappelé les enjeux de la campagne. D’une part, « l’élection prud’homale, unique en France, est un enjeu de justice de proximité et de démocratie sociale ». D’autre part, « la loi sur la représentativité commence avec les élections professionnelles, mais donne un enjeu particulier à cette campagne ». Celui de laisser les salariés choisir le syndicat qui, demain, les aidera à construire leurs droits dans le monde du travail.

Une campagne en phase avec les salariés
Six militants ont raconté leur vécu, prouvant que les trois thématiques de la campagne – pouvoir d’achat, sécurisation des parcours professionnels, vie au travail – sont bien « les trois sujets qui reviennent le plus dans les revendications des salariés », comme l’a dit François Chérèque. Il y avait là Daniel, qui œuvre à la frontière franco-suisse pour améliorer les conditions de travail de salariés soumis au moins-disant social. Samia a témoigné d’une grève de quinze jours dans une maison de retraite pour obtenir des hausses de salaires mais aussi tout simplement du respect. Christian, salarié d’une société d’autoroute, a vanté un syndicalisme « sans démagogie qui assume ses positions ». Valérie a expliqué son engagement par son refus de « certaines anomalies dans le travail : 15 heures par jours sans pause pour déjeuner ou même faire pipi, ce n’est pas acceptable ». Aujourd’hui candidate aux élections prud’homales, « parce qu’il est important d’être défendu, même quand on a commis une erreur » et que la défense d’un individu « permet souvent de rebondir sur des solutions collectives », elle a estimé que « le seul diplôme dont on a besoin à la CFDT, c’est la volonté ».
Des mots que les participants ont salués d’une salve d’applaudissements. Il y avait aussi Guy, conseiller du salarié, qui se consacre désormais à la défense de ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un représentant du personnel dans leur entreprise. « Une passion », a-t-il avoué. Michèle, enfin, est venue conclure cette séquence témoignage en rappelant à quel point les Pprud’hommes, en favorisant la conciliation avant de recourir à la sanction, étaient en phase avec l’esprit de la CFDT, qui privilégie la négociation constructive à la contestation stérile.
François Chérèque a pour sa part rappelé les enjeux de la campagne. D’une part, « l’élection prud’homale, unique en France, est un enjeu de justice de proximité et de démocratie sociale ». D’autre part, « la loi sur la représentativité commence avec les élections professionnelles, mais donne un enjeu particulier à cette campagne ». Celui de laisser les salariés choisir le syndicat qui, demain, les aidera à construire leurs droits dans le monde du travail.
