Les 90 000 demandeurs d’emploi supplémentaires en janvier montrent l’ampleur de la crise et rendent encore plus urgente une action vigoureuse pour l’emploi par un changement de cap économique et social.
Avec la CFDT, la forte mobilisation du 29 janvier a déjà permis une inflexion dans la politique gouvernementale dans un sens plus favorable aux salariés avec :
• la création d’un fonds d’investissement social pour conforter les emplois d’aujourd’hui et de demain par des moyens mis à disposition en matière de formation ;
• l’indemnisation du chômage partiel à 75 % du salaire (90 % du net) ;
• une prime exceptionnelle de 500 euros pour les demandeurs d’emploi justifiant entre
deux et quatre mois de travail, près de 100 000 jeunes vont bénéficier de cette mesure ;
• la suppression des deux derniers tiers de l’impôt sur le revenu touchant six millions de foyers fiscaux.
Pour un véritable changement de cap
Ces avancées ne sont cependant pas à la hauteur : le gouvernement doit amplifier
les mesures qu’il a déjà prises, et les entreprises doivent prendre leurs responsabilités vis-à-vis des salariés tout en tirant les leçons des dérives financières qui ont conduit
à cette crise.
Pour la CFDT, il faut changer de cap.
Changer de cap pour l’emploi en utilisant toutes les solutions négociées
possibles pour maintenir les salariés dans l’emploi et éviter les licenciements.
Changer de cap pour permettre à tous les salariés touchés par le chômage ou une
baisse d’activité de se former. C’est un plus pour l’avenir professionnel des salariés.
C’est un plus pour l’économie et les entreprises.
Changer de cap pour financer le fonds d’investissement social à la hauteur
des besoins. Ainsi, la CFDT demande la suspension du « bouclier fiscal » et
de la suppression des charges sur les heures supplémentaires.
Changer de cap sur l’emploi dans la fonction publique en gelant les suppressions d’emplois
Changer de cap pour maintenir le pouvoir d’achat et réduire les inégalités.
Changer de cap pour exiger des contreparties aux allégements de charges consenties aux entreprises en matière de salaires et d’emploi.
Changer de cap pour revenir à des rémunérations décentes des grands dirigeants d’entreprise.
Changer de cap pour un pouvoir réel des représentants des salariés dans les décisions stratégiques des entreprises, notamment en matière d’emploi et de répartition des richesses.
Le 19 mars, faisons pression et exigeons ensemble du gouvernement et du patronat :
● des réponses concrètes et immédiates pour aider les salariés, notamment les plus modestes, à traverser cette crise ;
● des réponses de fond qui permettent d’éviter les dérives financières et les injustices que nous avons connues depuis trop d’années ;
● des réponses de fond qui nous permettent de sortir de cette crise plus solidaires.
AVEC LA CFDT, SOYONS ENCORE PLUS NOMBREUX
LE 19 MARS !