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Le chiffre est tombé hier comme un couperet. Altis va supprimer 400 emplois, soit un peu moins du tiers de ses effectifs, a annoncé hier la direction de l’usine de semi-conducteurs située entre Corbeil et Le Coudray. Malgré « la douche froide », selon le délégué CFTC, Emmanuel Lhuillier, ce énième plan social en 2006, 323 emplois avaient disparu n’est pas une surprise.
Ces licenciements étaient prévus dans le cadre du plan de reprise, dévoilé début avril. Le poids lourd de l’emploi privé en Essonne doit être racheté au plus tard le 30 juin, sinon le site est promis à la fermeture.
Les deux actionnaires et clients, IBM et Infineon, devant se retirer. Le rachat par des Russes semble être abandonné au profit d’un plan B franco-français avec l’actuelle direction, même si le nom de l’investisseur n’est pas connu.
Tout comme les résultats de l’expertise diligentée par l’Etat pour valider le projet.
« La situation peut dégénérer »
Selon les syndicats, ce plan social a été calculé en fonction du carnet de commandes de 2011. De quoi les laisser dubitatifs, puisque, dans deux ans, la nouvelle Altis devra se débrouiller toute seule, IBM et Infineon ayant promis de baisser leurs contrats progressivement. Rien ne dit alors que les clients seront trouvés, « compte tenu de l’état de crise de la filière des semi-conducteurs », souligne Frédéric Brunier, secrétaire (CFDT) au comité d’entreprise. « La situation peut encore dégénérer », craint Emmanuel Lhuillier.
La procédure devrait aller très vite.
Mais les syndicats ne lâcheront rien sur le volet social et veulent des indemnités à la hauteur des moyens des actionnaires actuels. Sauf que les indemnités semblent déjà ficelées dans le cadre du rachat.
« Quelle marge de manoeuvre ont-ils ? » s’interroge Frédéric Brunier.
Dès jeudi, le calendrier des négociations doit être fixé.
Le Parisien Agnès Vives 26.05.2009, 07h00
Le chiffre est tombé hier comme un couperet. Altis va supprimer 400 emplois, soit un peu moins du tiers de ses effectifs, a annoncé hier la direction de l’usine de semi-conducteurs située entre Corbeil et Le Coudray. Malgré « la douche froide », selon le délégué CFTC, Emmanuel Lhuillier, ce énième plan social en 2006, 323 emplois avaient disparu n’est pas une surprise.Ces licenciements étaient prévus dans le cadre du plan de reprise, dévoilé début avril. Le poids lourd de l’emploi privé en Essonne doit être racheté au plus tard le 30 juin, sinon le site est promis à la fermeture.
Les deux actionnaires et clients, IBM et Infineon, devant se retirer. Le rachat par des Russes semble être abandonné au profit d’un plan B franco-français avec l’actuelle direction, même si le nom de l’investisseur n’est pas connu.
Tout comme les résultats de l’expertise diligentée par l’Etat pour valider le projet.
« La situation peut dégénérer »
Selon les syndicats, ce plan social a été calculé en fonction du carnet de commandes de 2011. De quoi les laisser dubitatifs, puisque, dans deux ans, la nouvelle Altis devra se débrouiller toute seule, IBM et Infineon ayant promis de baisser leurs contrats progressivement. Rien ne dit alors que les clients seront trouvés, « compte tenu de l’état de crise de la filière des semi-conducteurs », souligne Frédéric Brunier, secrétaire (CFDT) au comité d’entreprise. « La situation peut encore dégénérer », craint Emmanuel Lhuillier.
La procédure devrait aller très vite.
Mais les syndicats ne lâcheront rien sur le volet social et veulent des indemnités à la hauteur des moyens des actionnaires actuels. Sauf que les indemnités semblent déjà ficelées dans le cadre du rachat.
« Quelle marge de manoeuvre ont-ils ? » s’interroge Frédéric Brunier.
Dès jeudi, le calendrier des négociations doit être fixé.
Le Parisien Agnès Vives 26.05.2009, 07h00
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