28 mai 2009

Pas de ''mesures exceptionnelles'' immédiates pour l'industrie du semiconducteur


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Lors du discours qu'il a prononcé hier soir, en clôture des ''Assises de la Fieec'', le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Luc Châtel, n'aura finalement donné aucune indication sur les ''mesures d'accompagnement'' que l'Etat envisageait de prendre en faveur de l'industrie des semiconducteurs.
C'était pourtant le bon moment pour, au moins, évoquer quelques pistes sur le soutien envisagé, alors que cette industrie est jugée ''stratégique pour la France et pour l'Europe''.
Suite à ces déclarations, le Sitelesc, syndicat de l'industrie des semiconducteurs, s'était d'ailleurs déclaré prêt à coopérer avec le gouvernement pour rechercher des solutions qui seraient à même de sortir le secteur des difficultés dans lequel il se trouve.
Alors que les restructurations continuent et que l'activité reste orientée à la baisse, aucun contact n'a été établi avec l'organisation professionnelle et il semble bien qu'aucune mesure concrète ciblée ne soit envisagée à court terme pour cette industrie.
Luc Châtel s'est contenté de rappeler les mesures prises ''pour amortir le choc de la crise'' dans le cadre général du plan de relance de l'Economie (notamment à travers le soutien aux banques, la diminution des charges pour les entreprises contraintes de mettre en place des mesures de chômage partiel, la suppression de la taxe professionnelle, et création du fonds stratégique d'investissement qui a investi dans des entreprises de l'automobile, l'aéronautique et de l'optoélectronique).
Il a également annoncé la création, au sein de la CPCI (Commission permanente de concertation pour l'industrie), la création d'un ''Comité stratégique pour les marchés porteurs ''qui sera installé dans les semaines à venir''. Tenant compte des propositions de la Fieec et voulant mettre à profit ''le partenariat très constructif'' que la fédération entretient avec les pouvoirs publics, Luc Châtel a déclaré qu'il fallait définir ''une stratégie collective en identifiant un certain nombre de marchés porteurs pour l'emploi et à forte valeur ajoutée pour lesquels l'intervention de l'Etat aurait un effet décisif'' et dans lesquels il pourrait ''investir''.

''L'Etat a un rôle fédérateur et nous sommes par exemple déterminés à soutenir les éco-industries, les technologies de la santé et les technologies du numérique'', a-t-il ajouté.

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