19 janvier 2010

Altis .... Invitation du Maire de CORBEIL.

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Jean-Pierre Bechter aux salariés d'Altis hier soir lors du conseil municipal:
"Altis est sauvée point à la ligne, et si c'est pas vrai dans un mois, je vous invite à venir foutre le bordel ici!"
De plus en plus exaspérés de ne pas savoir où en est le projet de reprise de l'entreprise, des salariés et des représentants de la CFDT d'Altis se sont invités hier soir au conseil municipal pour poser quelques questions au maire qui avait annoncé que sitôt élu maire il sauverait l'entreprise,
"le 5 octobre au matin j'aurais une solution"
Les mois, les semaines et les jours passent sans que les salariés et les syndicats d'Altis ne voient se profiler une solution pérenne pour leur usine.
Depuis l'annonce très médiatique - faite en novembre dernier - de l'arrivée d'un repreneur pour l'usine du Coudray-Montceaux, plus aucune information ne leur a été donnée et les assurances verbales que le site était "sauvé" ne leur suffisent plus.
Hier soir une quinzaine de salariés et de syndicalistes étaient présents parmi le public pour assister à la première séance du conseil municipal de l'année et avec la ferme intention d'obtenir des réponses de la part du maire.

C'est Carlos Da Silva, conseiller municipal PS, qui s'est fait leur porte-parole demandant au maire dès le début du conseil ce qu'il en était de l'avenir d'Altis, des promesses de la campagne et du "mirobolant repreneur."

Ironisant sur les capacités de la gauche à gérer un tel dossier industriel "si les salariés d'Altis n'avaient que vous pour les défendre, vous ne seriez pas prêts de sortir d'affaire",
 Jean-Pierre Bechter a, avec la même assurance, réaffirmé que le dossier d'Altis avançait "plus que bien, soyez sans crainte, vous serez surpris."Interpellé bruyamment par la salle qui ne voulait pas se contenter de promesses, même apaisantes, et qui réclamait des dates et un rendez-vous, le maire a alors répondu "Altis est sauvée, point à la ligne, et si c'est pas vrai dans un mois, je vous invite à venir foutre le bordel ici !"

Après ce bref échange qui n'a satisfait personne, les salariés d'Altis ont quitté la salle et dans la foulée les élus Verts, PC et PG... Seuls sont restés les 4 élus socialistes. 

Boocan le 19-01-10


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