Chômage partiel au printemps chez Altis Semiconductor
Le 12 janvier 2012 par Patrick Désavie (Ile-de-France) Social. L’usine Altis Semiconductor de Corbeil-Essonnes (Essonne) devrait observer une mesure de chômage partiel entre le 23 mars et le 2 avril, a-t-on appris jeudi auprès de la direction de l’entreprise.
Cet aménagement du temps de travail a été présenté, mardi lors d’un Comité d’Entreprise extraordinaire. « Il s’agit pour l’instant d’un projet qui, conformément à la loi, a été soumis pour consultation au Comité d’Entreprise qui devra rendre un avis le 18 janvier prochain », explique Jean Léandri, porte-parole de la société. « L’idée est d’arrêter totalement l’usine pendant cette période. Entre les économies sur les charges sociales et celles sur le fonctionnement des infrastructures, ce chômage partiel devrait faire économiser un million d’euros », poursuit Jean Léandri.
Par ailleurs, comme le prévoit les textes en cas de chômage partiel, les salariés devront poser avant le 23 mars tous leurs jours de congés payés et de RTT acquis depuis le début l’année.
Altis Semiconductor se dit victime de la conjoncture à l’image d’autres fabricants du secteur de la microélectronique. « On a assisté à un double phénomène », détaille Jean Léandri. « D’une part, les industriels ont constitué par précaution des stocks très importants en 2011. D’autre part, nous avons enregistré une baisse des commandes. Entre le dernier trimestre 2011 et le premier trimestre 2012, notre volume d’activité a chuté de 40 % ».
Propriété d’IBM et d’Infineon, le fabricant de semi-conducteurs essonnien a été racheté en 2010 par Yazid Sabeg avec la clef un PSE de quelque 400 emplois qui ont fait tomber ses effectifs un peu en dessous de la barre des 1 000 salariés. Infineon et IBM s’étaient engagés à confier du travail à la nouvelle structure à charge pour elle de trouver de nouveaux clients pour regonfler le chiffre d’affaires qui avoisinait 170 millions d’euros en 2010 contre 238 millions d’euros.
Cet aménagement du temps de travail a été présenté, mardi lors d’un Comité d’Entreprise extraordinaire. « Il s’agit pour l’instant d’un projet qui, conformément à la loi, a été soumis pour consultation au Comité d’Entreprise qui devra rendre un avis le 18 janvier prochain », explique Jean Léandri, porte-parole de la société. « L’idée est d’arrêter totalement l’usine pendant cette période. Entre les économies sur les charges sociales et celles sur le fonctionnement des infrastructures, ce chômage partiel devrait faire économiser un million d’euros », poursuit Jean Léandri.
Par ailleurs, comme le prévoit les textes en cas de chômage partiel, les salariés devront poser avant le 23 mars tous leurs jours de congés payés et de RTT acquis depuis le début l’année.
Altis Semiconductor se dit victime de la conjoncture à l’image d’autres fabricants du secteur de la microélectronique. « On a assisté à un double phénomène », détaille Jean Léandri. « D’une part, les industriels ont constitué par précaution des stocks très importants en 2011. D’autre part, nous avons enregistré une baisse des commandes. Entre le dernier trimestre 2011 et le premier trimestre 2012, notre volume d’activité a chuté de 40 % ».
Propriété d’IBM et d’Infineon, le fabricant de semi-conducteurs essonnien a été racheté en 2010 par Yazid Sabeg avec la clef un PSE de quelque 400 emplois qui ont fait tomber ses effectifs un peu en dessous de la barre des 1 000 salariés. Infineon et IBM s’étaient engagés à confier du travail à la nouvelle structure à charge pour elle de trouver de nouveaux clients pour regonfler le chiffre d’affaires qui avoisinait 170 millions d’euros en 2010 contre 238 millions d’euros.
Altis Semiconductor
avec industrie explorer
TOUT SAVOIR SUR L'USINE Altis Semiconductor Corbeil-Essonnes :Ses investissements, ses actualités, ses dirigeants, sa production...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire