
Retraites
Tous mobilisés le 22 mai pour l’avenir des retraites
Nous serons tous dans l’action le 22 mai. Ce sera l’occasion de donner à voir et à entendre notre expression sur le dossier des retraites. Sous le mot d’ordre unique “ Pour la défense de la retraite solidaire ”, cette journée va permettre, au-delà des divergences entre organisations que nous ne cherchons pas à minimiser, de dire haut et fort pourquoi, nous CFDT, dénonçons le manque d’ambition du projet gouvernemental. Pourquoi, dans son texte, celui-ci s’en tient aux dispositions prévues par la loi de 2003 et assure ainsi une sorte de service minimum.
Certes, nous soulignons des acquis importants comme le maintien des départs anticipés pour les carrières longues, le transfert à terme des cotisations Unedic sur les caisses de retraite ou la majoration de la surcote…
L’allongement de la durée de cotisation est un paramètre que nous ne récusons pas par principe, mais nous sommes en profond désaccord avec son déclenchement dès 2009, alors que le niveau actuel de l’emploi des salariés de plus de 55 ans rend cet allongement inefficace et injuste. Inefficace parce qu’il ne permet pratiquement aucune rentrée immédiate de cotisation. Injuste parce qu’il pénalise les salariés en activité et ceux dont la carrière est incomplète qui verront leur décote augmenter.
Le taux d’emploi des seniors n’a quasiment pas bougé depuis cinq ans et reste le plus bas d’Europe. Un allongement de la durée de cotisation ne sera profitable aux systèmes de retraite que si l’on garantit aux salariés la possibilité de rester dans leur emploi et si l’on corrige les effets des carrières accidentées.
Nous ne pouvons donc pas nous contenter de belles promesses et d’intentions. Il nous faut des actes et surtout pouvoir en mesurer les effets. Sans ces conditions et une amélioration réelle du taux d’emploi des plus de 55 ans, l’allongement à 41 ans doit être différé.
En outre, la question de la durée de cotisation est en train d’occulter d’autres aspects qui touchent directement nos futures retraites. Pas un mot sur le taux de remplacement qui ne cesse de se dégrader en raison d’un mode de calcul injuste imposé en 1993 et dont les effets s’aggravent. Pas un mot sur la situation des poly-pensionnés – salariés ayant travaillé dans le privé comme dans le public – malgré les engagements pris par le gouvernement au moment de la réforme des régimes spéciaux.
Enfin, le texte d’orientation du gouvernement reste silencieux sur la prise en compte de la pénibilité comme sur la pérennisation et l’alimentation du Fonds de réserve des retraites.
La CFDT sera dans la rue ce 22 mai contre le projet gouvernemental mais surtout pour faire entendre ses propositions, que ses militants ont élaborées collectivement.
Tous mobilisés le 22 mai pour l’avenir des retraites
Nous serons tous dans l’action le 22 mai. Ce sera l’occasion de donner à voir et à entendre notre expression sur le dossier des retraites. Sous le mot d’ordre unique “ Pour la défense de la retraite solidaire ”, cette journée va permettre, au-delà des divergences entre organisations que nous ne cherchons pas à minimiser, de dire haut et fort pourquoi, nous CFDT, dénonçons le manque d’ambition du projet gouvernemental. Pourquoi, dans son texte, celui-ci s’en tient aux dispositions prévues par la loi de 2003 et assure ainsi une sorte de service minimum.
Certes, nous soulignons des acquis importants comme le maintien des départs anticipés pour les carrières longues, le transfert à terme des cotisations Unedic sur les caisses de retraite ou la majoration de la surcote…
L’allongement de la durée de cotisation est un paramètre que nous ne récusons pas par principe, mais nous sommes en profond désaccord avec son déclenchement dès 2009, alors que le niveau actuel de l’emploi des salariés de plus de 55 ans rend cet allongement inefficace et injuste. Inefficace parce qu’il ne permet pratiquement aucune rentrée immédiate de cotisation. Injuste parce qu’il pénalise les salariés en activité et ceux dont la carrière est incomplète qui verront leur décote augmenter.
Le taux d’emploi des seniors n’a quasiment pas bougé depuis cinq ans et reste le plus bas d’Europe. Un allongement de la durée de cotisation ne sera profitable aux systèmes de retraite que si l’on garantit aux salariés la possibilité de rester dans leur emploi et si l’on corrige les effets des carrières accidentées.
Nous ne pouvons donc pas nous contenter de belles promesses et d’intentions. Il nous faut des actes et surtout pouvoir en mesurer les effets. Sans ces conditions et une amélioration réelle du taux d’emploi des plus de 55 ans, l’allongement à 41 ans doit être différé.
En outre, la question de la durée de cotisation est en train d’occulter d’autres aspects qui touchent directement nos futures retraites. Pas un mot sur le taux de remplacement qui ne cesse de se dégrader en raison d’un mode de calcul injuste imposé en 1993 et dont les effets s’aggravent. Pas un mot sur la situation des poly-pensionnés – salariés ayant travaillé dans le privé comme dans le public – malgré les engagements pris par le gouvernement au moment de la réforme des régimes spéciaux.
Enfin, le texte d’orientation du gouvernement reste silencieux sur la prise en compte de la pénibilité comme sur la pérennisation et l’alimentation du Fonds de réserve des retraites.
La CFDT sera dans la rue ce 22 mai contre le projet gouvernemental mais surtout pour faire entendre ses propositions, que ses militants ont élaborées collectivement.
Des désaccords majeurs
• Le gouvernement confirme le passage à 41 annuités au 1er janvier 2012,
sans tenir compte du taux d’emploi des seniors. Pour la CFDT, cette décision
sera injuste vis-à-vis des salariés exclus de l’emploi précocement, et en
même temps inefficace sur l’équilibre financier des régimes de retraite.
• Le gouvernement ne propose rien pour revaloriser les retraites en faisant
remonter leur niveau par rapport au salaire, afin de mettre un coup d’arrêt à
une dégradation continue.
Des « oublis » regrettables …
La CFDT déplore de nombreux « oublis » par un gouvernement qui fait
totalement l’impasse sur :
• la situation des poly-pensionnés pénalisés dans le calcul de leur retraite,
• le sort des salariés aux carrières accidentées,
• le financement nécessaire du Fonds de réserve des retraites,
• l’amélioration du régime additionnel de la Fonction publique.
La pénibilité : des réponses rapides attendues
Le 28 avril, la CFDT a précisément interpellé le gouvernement sur la question
des pénibilités. Le ministre des Affaires Sociales lui a répondu que, faute
d’accord entre partenaires sociaux, il interviendrait en demandant aux
entreprises de prendre en charge une partie du financement d’un dispositif
destiné aux salariés exposés à la pénibilité.
Des avancées néanmoins
• La CFDT est satisfaite de la reconduction du dispositif des « carrières longues »
qu’elle avait obtenu en 2003, ainsi que de l’amélioration de la surcote (taux à
5 %) et de son élargissement (carrières longues et minimum contributif).
• De même, l’amélioration du financement des régimes par le transfert, à terme,
d’une part de la cotisation chômage est une bonne chose.
Tous ces enjeux, plus particulièrement ceux liés à l’emploi des seniors et aux pénibilités, font que nous devons marquer le coup et manifester nos désaccords à la fois auprès du gouvernement et du patronat.
C’est pourquoi la CFDT tout en développant de manière indépendante sa propre
analyse appelle à manifester le 22 mai avec toutes les organisations syndicales «RENDEZ-VOUS 2008» POUR LA DEFENSE DE LA RETRAITE SOLIDAIRE !
Journée de mobilisation, le 22 mai 2008
La CFDT, c’est faire.
• Le gouvernement confirme le passage à 41 annuités au 1er janvier 2012,
sans tenir compte du taux d’emploi des seniors. Pour la CFDT, cette décision
sera injuste vis-à-vis des salariés exclus de l’emploi précocement, et en
même temps inefficace sur l’équilibre financier des régimes de retraite.
• Le gouvernement ne propose rien pour revaloriser les retraites en faisant
remonter leur niveau par rapport au salaire, afin de mettre un coup d’arrêt à
une dégradation continue.
Des « oublis » regrettables …
La CFDT déplore de nombreux « oublis » par un gouvernement qui fait
totalement l’impasse sur :
• la situation des poly-pensionnés pénalisés dans le calcul de leur retraite,
• le sort des salariés aux carrières accidentées,
• le financement nécessaire du Fonds de réserve des retraites,
• l’amélioration du régime additionnel de la Fonction publique.
La pénibilité : des réponses rapides attendues
Le 28 avril, la CFDT a précisément interpellé le gouvernement sur la question
des pénibilités. Le ministre des Affaires Sociales lui a répondu que, faute
d’accord entre partenaires sociaux, il interviendrait en demandant aux
entreprises de prendre en charge une partie du financement d’un dispositif
destiné aux salariés exposés à la pénibilité.
Des avancées néanmoins
• La CFDT est satisfaite de la reconduction du dispositif des « carrières longues »
qu’elle avait obtenu en 2003, ainsi que de l’amélioration de la surcote (taux à
5 %) et de son élargissement (carrières longues et minimum contributif).
• De même, l’amélioration du financement des régimes par le transfert, à terme,
d’une part de la cotisation chômage est une bonne chose.
Tous ces enjeux, plus particulièrement ceux liés à l’emploi des seniors et aux pénibilités, font que nous devons marquer le coup et manifester nos désaccords à la fois auprès du gouvernement et du patronat.
C’est pourquoi la CFDT tout en développant de manière indépendante sa propre
analyse appelle à manifester le 22 mai avec toutes les organisations syndicales «RENDEZ-VOUS 2008» POUR LA DEFENSE DE LA RETRAITE SOLIDAIRE !
Journée de mobilisation, le 22 mai 2008
La CFDT, c’est faire.
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