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700 emplois devraient disparaître dès l'an prochain dans son activité sièges auto, a précisé l'équipementier automobile, filiale de PSA. Les neuf sites français de Faurecia Sièges d'Automobile seront touchés.
Confronté, comme ses confrères, aux conséquences du ralentissement de la demande automobile, Faurecia va réduire drastiquement la voilure. L'équipementier automobile a annoncé jeudi son intention de supprimer 1.215 emplois entre 2009 et 2011 dans son activité sièges d'automobile. 700 emplois devraient disparaître dès l'an prochain, a précisé la filiale de PSA. Ce "redimensionnement" de l'activité sièges d'automobiles est rendu nécessaire par "l'ampleur et la rapidité de la baisse d'activité intervenue à partir du troisième trimestre".
Le groupe présentera le détail des suppressions de postes aux syndicats lors d'une réunion le 29 janvier. Mais, rapporte l'AFP, le plan, présenté jeudi au comité central d'entreprise, concerne les neufs sites français de Faurecia Sièges d'Automobiles (FSA). Cette société employait à fin novembre 5.178 salariés.
Il confirme des projets déjà présentés aux partenaires sociaux concernant les sites de Saint-Nicolas de Redon (Loire-Atlantique) dont la production s'arrêtera à la mi-2011, de Pierrepont (Meurthe-et-Moselle) dont la production doit cesser à la mi-2010 et le transfert des trois sites de Flers (Orne) vers Caligny (Orne) entre 2009 et 2010.
Les sites les plus touchés par les suppressions d'emplois seront ceux de Brières-les-Scellés (Essonne), Flers, Saint-Nicolas de Redon et Nompatelize (Vosges), a-t-on précisé.
La direction va mettre en place un dispositif comportant la négociation d'un nouvel accord de gestion prévisionnelle des emplois et compétences (GPEC), la mise en place d'un congé de mobilité et la proposition d'un "plan de sauvetage de l'emploi" qui concernera les licenciements
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