7 juillet 2009

L'avenir d'ALTIS suspendu à la carrière politique de SERGE Dassault?

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Christophe Auffray, publié le 6 juillet 2009Tags: -->
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Politique - Serge Dassault promettait un repreneur pour l’usine de semi-conducteurs de Corbeil-Essonnes.

Mais depuis l’annulation de son élection par le Conseil d’Etat, le projet est gelé. Les syndicats condamnent un chantage politique.
Les 1 500 salariés de l'usine d'Altis à Corbeil-Essonnes ont repris le travail fin juin, après une
semaine de grève. Toutefois, l'inquiétude demeure puisque aucun nom de repreneur n'a été communiqué ; les deux actionnaires du groupe, IBM et Infineon, souhaitent en effet céder l'usine, premier employeur privé de Corbeil-Essonnes.
Il y a encore quelques semaines, le processus semblait pourtant sur le point d'aboutir (après un premier échec en 2007). Mais depuis, l'élection de Serge Dassault à la mairie a été invalidée par le Conseil d'Etat pour achat de voix. L'homme d'affaires est désormais inéligible pendant un an. Et les syndicats craignent que le repreneur ne se soit volatilisé, ou que son appui soit conditionné à une réélection de la liste UMP. Les syndicats introduisent une action en délit d'entraveSelon
Frédéric Brunier, secrétaire du comité d'entreprise d'Altis, un investisseur, présenté comme un proche de Serge Dassault, devait apporter 60 millions d'euros. Le projet est aujourd'hui gelé, et les collaborateurs de l'ancien maire expliquent que les investisseurs ne souhaiteraient pas, par manque de confiance, collaborer avec une autre équipe municipale.
La solution suggérée serait donc de réélire la liste de l'ancien maire à l'occasion des prochaines élections municipales de septembre. Syndicats et élus d'opposition de la circonscription reprochent par conséquent au patron de Dassault d'exercer un chantage politique et de prendre en otage les 1 500 salariés. A défaut d'un repreneur, l'avenir de l'usine pourrait bien être la fermeture.
Les fédérations syndicales, dont la
CFDT, ont décidé de réagir : elles devraient introduire une action en délit d'entrave pour non-respect des obligations dues au comité d'entreprise. Elles espèrent ainsi contraindre la direction de l'entreprise à communiquer l'identité du principal repreneur.
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