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Communiqué de presse du SYMETAL CFDT Sud Francilien
Reprise d’Altis « rien n’est résolu, la reprise n’est pas acquise et l’entreprise n’est pas sauvée ! »
Alors qu’un comité d’entreprise exceptionnel était programmé jeudi après-midi, avec pour seul point à l’ordre du jour le projet de reprise de l’entreprise, c’est par la presse du matin que les salariés et la CFDT ont appris le nom du « miraculeux » investisseur (8 mois d’attente).
Reprise d’Altis « rien n’est résolu, la reprise n’est pas acquise et l’entreprise n’est pas sauvée ! »
Alors qu’un comité d’entreprise exceptionnel était programmé jeudi après-midi, avec pour seul point à l’ordre du jour le projet de reprise de l’entreprise, c’est par la presse du matin que les salariés et la CFDT ont appris le nom du « miraculeux » investisseur (8 mois d’attente).
La CFDT condamne le procédé qui ne ressemble ni plus ni moins qu’à une campagne de presse orchestrée par Serge DASSAULT et le nouveau maire de Corbeil-Essonnes.
Que s’est-il dit à ce CE extraordinaire ? Rien de plus que l’article du Parisien.
Quant au nom annoncé de Monsieur Germain DJOUHRI, fils de son père Alexandre, célèbre homme d’affaires franco-algérien, ce jeune investisseur d’une trentaine d’années vivrait entre la France et la Russie et serait un proche ami de Serge DASSAULT. Avec ça, la messe est dite…
Monsieur Germain DJOUHRI amènerait donc 70 millions d’euros d’investissement, plus 30 millions de prêt garantis par l’Etat. Quant à la date de changement de propriétaire d’Altis, du projet industriel et de la mise en place du futur PSE, toujours que du vague et pas de date arrêtée. Quelle charge de travail donneront IBM et Infineon pour assurer la transition avec la nouvelle entreprise jusqu’à ce que celle-ci devienne viable. Toutes ces questions ne sont toujours pas réglées !
Pour la CFDT, devant aussi peu de sérieux de la Direction, comment ne pas interpeller les actionnaires actuels que sont IBM et Infineon. D’ailleurs, de forts bruits persistants pourraient faire penser qu’IBM cherche à faire capoter ce projet de reprise devant le peu de fiabilité que lui reconnaîtrait la multinationale américaine qui sait parfaitement au final qu’elle devra payer l’addition si le site d’Altis, vendu à ce nouvel investisseur, n’avait qu’une durée de vie très courte.
Rappelons que pour 70 millions d’euros d’investissement, Monsieur Germain DJOUHRI devient le principal propriétaire du site d’Altis, avec dans la dot de la mariée un site de 55 hectares, et d’un parc d’équipement qui, à eux deux réunis, représentent largement les 70 millions d’euros mis sur la table par cet investisseur. Le risque pour lui est donc faible.
Au final pour la CFDT l’annonce d’hier n’est qu’une opération de communication de Serge DASSAULT et du maire de Corbeil-Essonnes Jean-Pierre BECHTER validée par la Direction d’Altis. Tout cela est bien inquiétant pour la suite des événements et pour les 1 400 salariés toujours en attente de la vérité du sort qui leur sera réservé.
Contacts : Michel FOURGEAUD - Secrétaire Général du SYMETAL CFDT Sud Francilien (06 26 63 27 06) Frédéric BRUNIER – Secrétaire du CE (01 60 90 99 89)
Que s’est-il dit à ce CE extraordinaire ? Rien de plus que l’article du Parisien.
Quant au nom annoncé de Monsieur Germain DJOUHRI, fils de son père Alexandre, célèbre homme d’affaires franco-algérien, ce jeune investisseur d’une trentaine d’années vivrait entre la France et la Russie et serait un proche ami de Serge DASSAULT. Avec ça, la messe est dite…
Monsieur Germain DJOUHRI amènerait donc 70 millions d’euros d’investissement, plus 30 millions de prêt garantis par l’Etat. Quant à la date de changement de propriétaire d’Altis, du projet industriel et de la mise en place du futur PSE, toujours que du vague et pas de date arrêtée. Quelle charge de travail donneront IBM et Infineon pour assurer la transition avec la nouvelle entreprise jusqu’à ce que celle-ci devienne viable. Toutes ces questions ne sont toujours pas réglées !
Pour la CFDT, devant aussi peu de sérieux de la Direction, comment ne pas interpeller les actionnaires actuels que sont IBM et Infineon. D’ailleurs, de forts bruits persistants pourraient faire penser qu’IBM cherche à faire capoter ce projet de reprise devant le peu de fiabilité que lui reconnaîtrait la multinationale américaine qui sait parfaitement au final qu’elle devra payer l’addition si le site d’Altis, vendu à ce nouvel investisseur, n’avait qu’une durée de vie très courte.
Rappelons que pour 70 millions d’euros d’investissement, Monsieur Germain DJOUHRI devient le principal propriétaire du site d’Altis, avec dans la dot de la mariée un site de 55 hectares, et d’un parc d’équipement qui, à eux deux réunis, représentent largement les 70 millions d’euros mis sur la table par cet investisseur. Le risque pour lui est donc faible.
Au final pour la CFDT l’annonce d’hier n’est qu’une opération de communication de Serge DASSAULT et du maire de Corbeil-Essonnes Jean-Pierre BECHTER validée par la Direction d’Altis. Tout cela est bien inquiétant pour la suite des événements et pour les 1 400 salariés toujours en attente de la vérité du sort qui leur sera réservé.
Contacts : Michel FOURGEAUD - Secrétaire Général du SYMETAL CFDT Sud Francilien (06 26 63 27 06) Frédéric BRUNIER – Secrétaire du CE (01 60 90 99 89)
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