Alors qu'un comité d'entreprise exceptionnel était programmé hier après-midi avec pour seul point à l'ordre du jour "le projet de reprise de l'entreprise", c'est par la presse que les salariés d'Altis ont appris que leur entreprise avait trouvé un repreneur.
La CFDT a moyennement apprécié le procédé et dénonçait hier soir "la campagne de communication de Serge Dassault organisée avec la complaisance du Parisien".
"Rien n'est résolu, la reprise n'est pas acquise et l'entreprise n'est pas sauvée !"
Démentant le gros titre de l'édition départementale du Parisien qui annonçait en Une hier matin qu'Altis était "sauvée", la CFDT, assurait au contraire hier soir à la rédaction de boocan que "rien d'extraordinaire" ne s'était passé pendant le CE de l'après-midi.
Pour la CFDT, il ne s'agit que d'une "opération de communication de Serge Dassault et de Jean-Pierre Bechter."
Sur le procédé, le syndicat a protesté au près de la direction et se réserve la possibilité d'agir pour "délit d'entrave", les informations publiées par le Parisien ayant "court circuité la réunion."
Réunion qui n'a donné aucune nouvelle information et qui a été qualifiée par la CFDT de "coup d'épée dans l'eau. Il n'y a rien de nouveau et rien n'est résolu, on ne nous a donné aucune information sur le projet industriel et on sait que IBM n'est pas chaud sur le projet de reprise proposé (...). L'investisseur, IBM , Infinéon et Altis discutent toujours des conditions financières et il n'y a toujours pas de date de closing fixée."
Seul "point positif" à l'issue de la réunion, "le plan social n'ira pas au-delà des 400 suppressions de postes."
Boocan 13:/11/09
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