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Danger pour les semi conducteurs
La FGMM CFDT exige une politique industrielle
pour la relance et la mutation du secteur
L’emploi dans le secteur de la microélectronique est en danger. Son avenir est en jeu.
Le modèle économique dit fabless (sans usine) adopté dans la plupart des entreprises du secteur est un échec.
Voulant échapper à la cyclicité en réduisant leur part industrielle, les entreprises ont diminué leurs investissements R&D, se sont spécialisées sur des marchés précis et ont regroupé les activités par des consolidations ( St Micro avec Ericsson (+ les ex NXP)).
A l’heure de la crise (moins 30%), les employeurs ne proposent pas de perspectives :
* Le processus de « désindustrialisation » est coûteux et long (surtout au moment où tout le monde vend ses usines, aucun acteur ne veut reprendre .., c’est le cas d’ALTIS à Corbeil et d’Atmel en PACA, avec de vrais risques de fermeture)
* Les restructurations et limitations des investissements R&D ont conduit à des pertes de parts de marché des acteurs 4 (c’est le cas de ST micro au profit des fabless, des fondeurs d’Asie et des acteurs émergents)
*les groupes focalisés sur les retours financiers aux actionnaires sont en difficulté, ceux ayant cédé aux sirènes du LBO sont désormais proche de la faillite (c’est le cas de NXP)…
L’heure des choix a sonné.
Les semi conducteurs sont partout, dans tous les produits, un pilier de l’économie, un secteur de pointe de haute technologie. Un secteur stratégique avec des enjeux industriels, sociaux et sociétaux à long terme :
*Irrigation des TIC (numérique, et télécoms), et des industries traditionnelles (automobile, aéronautique, électrique et mécanique) par les nouvelles technologies de composants.
*Sécuriser les approvisionnements destinés aux industries de la sécurité et de l’armement.
*Relever les défis environnementaux, par le basculement vers une production « propre », et le besoin de puces indispensables à l’économie en basse consommation de carbone
*Nécessité de pouvoir préserver des capacité des usines pour asseoir la pérennité des activités de R&D (process et conception-design),
*Nécessité d’une approche partagée des implantations territoriales pour conserver les compétences, et les redéployer sur des projets en lien avec les pôles de compétitivité, et dans le cadre de la relance.
Ce secteur stratégique a besoin d’une politique industrielle
Nationale (dans le cadre des états généraux) et de niveau européen.
Les conférences sectorielles démarrées en mars 2009 doivent trouver un prolongement tripartite entre tous les acteurs : l’état, les partenaires sociaux avec les syndicats de salariés et d’employeurs.
La FGMM CFDT interpelle l’état pour entamer ce dialogue sectoriel indispensable, avant qu’il ne soit trop tard….
Les salariés des entreprises de ce secteur se rassembleront le 10 Novembre à 13h30 devant l’assemblée nationale pour sensibiliser les députés, et interpeller l’état !
Ne nous trompons pas d’orientations !
Certaines fabrications risquent de disparaître (voir carte ci-dessous).
Il faudra favoriser une évolution industrielle de ces sites, vers des nouveaux procédés semiconducteurs, intégrés à un ensemble cohérent répondant aux enjeux d’avenir pour nos industries ( santé, transport, numérique, défense, sécurité).
Des risques majeurs pour l’emploi: Des milliers d’emplois hyper qualifiés risquent de disparaître.

Danger pour les semi conducteurs
La FGMM CFDT exige une politique industrielle
pour la relance et la mutation du secteur
L’emploi dans le secteur de la microélectronique est en danger. Son avenir est en jeu.
Le modèle économique dit fabless (sans usine) adopté dans la plupart des entreprises du secteur est un échec.
Voulant échapper à la cyclicité en réduisant leur part industrielle, les entreprises ont diminué leurs investissements R&D, se sont spécialisées sur des marchés précis et ont regroupé les activités par des consolidations ( St Micro avec Ericsson (+ les ex NXP)).
A l’heure de la crise (moins 30%), les employeurs ne proposent pas de perspectives :
* Le processus de « désindustrialisation » est coûteux et long (surtout au moment où tout le monde vend ses usines, aucun acteur ne veut reprendre .., c’est le cas d’ALTIS à Corbeil et d’Atmel en PACA, avec de vrais risques de fermeture)
* Les restructurations et limitations des investissements R&D ont conduit à des pertes de parts de marché des acteurs 4 (c’est le cas de ST micro au profit des fabless, des fondeurs d’Asie et des acteurs émergents)
*les groupes focalisés sur les retours financiers aux actionnaires sont en difficulté, ceux ayant cédé aux sirènes du LBO sont désormais proche de la faillite (c’est le cas de NXP)…
L’heure des choix a sonné.
Les semi conducteurs sont partout, dans tous les produits, un pilier de l’économie, un secteur de pointe de haute technologie. Un secteur stratégique avec des enjeux industriels, sociaux et sociétaux à long terme :
*Irrigation des TIC (numérique, et télécoms), et des industries traditionnelles (automobile, aéronautique, électrique et mécanique) par les nouvelles technologies de composants.
*Sécuriser les approvisionnements destinés aux industries de la sécurité et de l’armement.
*Relever les défis environnementaux, par le basculement vers une production « propre », et le besoin de puces indispensables à l’économie en basse consommation de carbone
*Nécessité de pouvoir préserver des capacité des usines pour asseoir la pérennité des activités de R&D (process et conception-design),
*Nécessité d’une approche partagée des implantations territoriales pour conserver les compétences, et les redéployer sur des projets en lien avec les pôles de compétitivité, et dans le cadre de la relance.
Ce secteur stratégique a besoin d’une politique industrielle
Nationale (dans le cadre des états généraux) et de niveau européen.
Les conférences sectorielles démarrées en mars 2009 doivent trouver un prolongement tripartite entre tous les acteurs : l’état, les partenaires sociaux avec les syndicats de salariés et d’employeurs.
La FGMM CFDT interpelle l’état pour entamer ce dialogue sectoriel indispensable, avant qu’il ne soit trop tard….
Les salariés des entreprises de ce secteur se rassembleront le 10 Novembre à 13h30 devant l’assemblée nationale pour sensibiliser les députés, et interpeller l’état !
Ne nous trompons pas d’orientations !
Certaines fabrications risquent de disparaître (voir carte ci-dessous).
Il faudra favoriser une évolution industrielle de ces sites, vers des nouveaux procédés semiconducteurs, intégrés à un ensemble cohérent répondant aux enjeux d’avenir pour nos industries ( santé, transport, numérique, défense, sécurité).
Des risques majeurs pour l’emploi: Des milliers d’emplois hyper qualifiés risquent de disparaître.

Taille de bulles proportionnelle à l’emploi
Les couleurs correspondent au niveau de risque sur l’emploi dans le futur
Ne nous trompons pas de solutions !
L’industrie et les territoires seraient fragilisés par une concentration excessive sur un acteur unique et un territoire unique. Il faudra valoriser les spécificités et les forces des implantations territoriales en les intégrant le mieux possible dans une stratégie nationale et européenne, en lien avec les technologies du futur et en lien avec les pôles de compétitivité.
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L’industrie et les territoires seraient fragilisés par une concentration excessive sur un acteur unique et un territoire unique. Il faudra valoriser les spécificités et les forces des implantations territoriales en les intégrant le mieux possible dans une stratégie nationale et européenne, en lien avec les technologies du futur et en lien avec les pôles de compétitivité.
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