15 février 2012


CE du mardi 14 février 2012


-Vote du CE sur la suite à donner à la procédure de droit d’alerte


Après plusieurs mois de doutes et de questionnements sans réponses, l’ensemble des élus a eu l’opportunité de rencontrer Monsieur Y.Sabeg le 01 février 2012 lors d’un CE Exceptionnel afin de poser toutes les questions qui devaient faire l’objet du droit d’alerte.

Ces questions portaient entre autres sur :

- La trésorerie d’Altis semi-conducteur à fin 2011
-La stratégie et l’intention des actionnaires à financer Altis semi-conducteur en 2012 et au-delà.
- L’activité et les résultats d’Altis semi-conducteur.

Nous avons eu connaissance de la trésorerie d’Altis à fin 2011 et nous savions que le Chiffre d’Affaire serait inférieur au plan mais Monsieur Sabeg nous assure que les ressources de la maison mère seraient suffisantes pour faire face au futur.
A ce jour, toutes les ressources nécessaires telles  que le capital et les financements bancaires sont acquises.
 ( F.S.I =>OSEO=>prêts bancaires).

Pour ce qui est de la stratégie et l’intention des actionnaires à financer Altis semi-conductreur en 2012, Monsieur Sabeg, nous affirme être actionnaire majoritaire d’altis semi-conducteur, il n’y a donc, selon lui, pas d’inquiétude à avoir ; il prétend avoir investi beaucoup d’argent dans cette entreprise et escompte en tirer des bénéfices rapidement.
Plusieurs projets (confidentiels) avec d’éventuels futurs clients sont en cours de discussion.

En ce qui concerne, l’activité et les résultats ; à ce jour, le BP 2012 n’étant toujours pas finalisé, il ne nous a pas été communiqué et de ce fait, nous ne sommes pas en mesure de connaître les futurs clients et donc la charge prévisionnelle de la ligne, ainsi que le niveau de cash nécessaire pour assurer les dépenses de l’entreprise. De plus, les prévisions d’investissement clés pour l’avenir restent très floues.

Les questions principales qui étaient restées sans réponse, portant essentiellement sur le cash et la trésorerie d’Altis, la CFDT estime avoir eu les éléments minima nécessaires à nous éclairer sur notre avenir à « court terme ». Elle a donc finalement pris la décision de ne pas engager, pour le moment, la procédure de droit d’alerte.

Cependant, les élus du CE restent très vigilants et inquiets sur notre avenir à moyen et long terme.
Notre objectif, dès à présent est de connaître les futurs clients et, par conséquent, la charge prévisionnelle de la ligne car le chômage partiel ne dépend pas de la trésorerie d’une entreprise mais bien de sa charge.

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